Aujourd’hui, un éditeur dont j’admire et je respecte le travail m’a appelé pour me dire que mon projet de trilogie jeunesse lui plaisait beaucoup. Je ne lui avais envoyé que les premiers chapitres du tome 1 ainsi qu’un synopsis très détaillé de la série, mais ça lui a suffi pour se faire une idée. Il trouve l’histoire originale et le ton pêchu, dynamique, très anglo-saxon. Ce qui tombe bien : c’est exactement ce que je visais ! Rien n’est inscrit dans le marbre – la direction littéraire doit d’abord lire le premier tome peaufiné, évidemment –, mais les choses s’annoncent plutôt bien et je suis aux anges.
Il y a un peu plus d’un mois, déjà, un autre gros éditeur m’avait donné le même type de feed-back : « C’est prometteur, très bien écrit. Envoyez-moi le manuscrit dès qu’il sera terminé. » Inutile de me demander des noms : tant que je n’ai pas signé, je préfère me taire à ce sujet.
Il n’empêche que je voulais partager ces nouvelles avec vous, parce qu’elles me donnent du cœur à l’ouvrage pour terminer mon premier tome : plus que trois chapitres à écrire, dont une très grosse scène de combat – je déteste ça, mais le récit l’exige – qui pourrait bien se scinder en deux chapitres, tiens. Bref, après mes cinq heures d’écriture quotidienne, ma demi-heure de vélo d’appart, une belle promenade dans les hauteurs fleuries de Renens et ce petit article minute, je n’ai plus qu’à aller me vautrer dans mon lit deux places, brièvement déserté par ma globe-trotteuse de moitié, et me replonger dans La Route de Jack London, pur bonheur de lecture.
En attendant, tendez l’oreille aux conseils de l’homme masqué :